Ne creusez pas son mal ; ne lui demandez rien, Vous qui ne portez pas un cœur comme le sien. Ne lui demandez rien, ô vous qu’il a choisies Dans le ciel de son rêve et de ses fantaisies ; C’est un petit enfant, prenez-le dans vos bras, Dites-lui. « Mon amour, fais comme tu voudras, « Ton mal est un secret, je ne veux pas l’apprendre. » Souffrez de sa blessure, en essuyant ses yeux ; Souffrez de sa douleur sans jamais la comprendre, Car vous ne savez pas comme on guérit les dieux, Car vous l’aimeriez moins en le connaissant mieux.